Accordéoniste du monde classique et de la chanson française, Vincent Peirani s’exprime avec une aisance comparable dans un contexte jazz.

Après le triomphe de « Living Being », Vincent Peirani présente un grisant « Living Being II – Night Walker », le second opus de son groupe éponyme composé d’Émile Parisien au saxophone, Tony Paeleman aux claviers, Julien Herné à la basse et Yoann Serra à la batterie. Sorte de mariage entre le rock (comme l’atteste la référence au numérotation du groupe Led Zeppelin : « Led Zeppelin I », « Led Zeppelin II », dont Stairway to Heaven est ici repris), la chanson, la pop et la musique écrite occidentale, la formation s’apparente à ce que l’accordéoniste nomme un « Chamber Rock Music Orchestra ».

Les morceaux font se succéder des atmosphères délicates et raffinées, des grooves teintés d’orientalismes contemporains, et des reprises audacieuses (du compositeur baroque Henry Purcell à Led Zeppelin).

Un nouveau joyau de l’enfant terrible de l’accordéon du XXIème siècle.

Un pianiste sibérien s’associe à l’un des quatuors incontournables du paysage français. La rencontre est prometteuse : d’un côté Pavel Kolesnikov, interprète total, découvert par des live hors du commun… et connaisseur averti des parfums, de l’autre, les Hermès, formation emblématique de la vitalité des jeunes quatuors français.

La musique de chambre fut longtemps problématique pour Robert Schumann. Tétanisé par l’ombre de Beethoven, le musicien allemand attendit la trentaine pour investir le genre. Cette lente maturation donne naissance à des chefs-d’oeuvre, tant du côté du quatuor que dans le Quintette avec piano, célébré par Wagner comme « l’unique chance du salut ».

PROGRAMME :
Robert Schumann (1810 – 1856)
Quatuor à cordes n°1 en la mineur (27’)
Quatuor avec piano en mi bémol majeur op. 47 (27’)
– Entracte –
Robert Schumann (1810 – 1856)
Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur op.44 (29’)